Cet événement majeur arrive dans la continuité d’un premier championnat international successif à Dubaï de la tour du Bourj Khalifa, puis au Liban dans la ville de Sour, aujourd’hui c’est à la Tunisie d’entrer dans l’arène, pleine de la gloire de son énergie, de son talent et de son gîte légendaire.
Organisé par la Fédération internationale des arts martiaux mixtes (HFC) en synergie avec la Fédération tunisienne de kung-fu et de wushu, le championnat rassemble plus de 30 athlètes professionnels parmi les meilleurs au monde et issus de plus de 20 pays et des 5 continents. Une Fusion des cultures et des forces dans laquelle chaque combat illustre une grandeur d’âme révélant le respect de soi et des autres et le courage à surmonter ses propres limites.
Pour Aymen Belhaj, fondateur et président du championnat, « c’est une véritable mutation dans le paysage du sport », incarnant selon ses vœux « l’ambition de la Tunisie de faire sa place dans l’organisation de grandes compétitions internationales, et de montrer au monde la vitalité de sa jeunesse ».
Quand le sport s’unit à l’art
Aymen Belhaj, par ailleurs président de l’organisation (HFC), se veut fidèle à sa vision d’une pratique qui dépasse les disciplines. Cette première édition se distingue aussi par son aspect artistique et culturel. Accompagnées en musique par des artistes tunisiens sur scène, les combats de cette édition font appel à une ambiance où les gestes sportifs les plus impressionnants répondent à l’art vivant. Un projet ambitieux qui montre l’esprit d’ouverture de la Tunisie moderne, car le sport se veut désormais également une pratique diplomatique de pratique et d’expression commune et universelle du dialogue.
Sfax, capitale du sport et de la culture
Ce qui se présente comme un championnat mondial ne se réduit pas à une simple compétition. C’est aussi un moment de fête populaire, de partage, de fierté pour Sfax mais aussi pour toute la Tunisie. Au premier point de presse, donné dans la salle des conférences de la grande municipalité, les organisateurs ont détaillé les grandes lignes de cet événement hors du commun tout en soulignant ses retombées positives pour l’économie locale, la culture et le tourisme.
L’émotion était aussi au rendez-vous avec un hommage appuyé à plusieurs pionniers des arts martiaux tunisiens, dont Mustapha Belhaj, véritable légende du karaté national. Premier champion tunisien à décrocher une médaille d’or et figure de référence dans l’arbitrage, il a consacré sa vie à transmettre sa passion. Pour lui, « le karaté est avant tout une école de vie - un apprentissage de la discipline, de l’humilité et du respect ».
Un programme fédérateur et inspirant
Au-delà de la compétition, les organisateurs ont prévu des visites culturelles et touristiques pour les athlètes et les délégations dans le but de découvrir le riche patrimoine tunisien. C’est une façon de faire du sport une découverte, et de faire de cet évènement, une vitrine vivante du savoir-faire et de l’hospitalité tunisienne.
Avec cette première mondiale, Sfax s’affiche comme le symbole du dynamisme et de l’ouverture de la Tunisie.
Une ville où la passion croise la créativité, où le sport devient un langage universel et où, chaque initiative nourrit l’espoir d’un pays tourné vers l’avenir.