Written by  Aysha Debbish Juil 27, 2025 - 181 Views

À la 59e édition du Festival de Carthage, Ibrahim Maalouf enchante les âmes par sa trompette

Le théâtre antique de Carthage s’est transformé, le temps d’une soirée, en un lieu magique. Devant un public captivé, le célèbre trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf a offert un concert plein d’émotions, de chaleur humaine et de souvenirs. Plus qu’un simple spectacle, c’était un moment de partage sincère.


Ibrahim Maalouf, c’est l’histoire d’un enfant né au Liban pendant la guerre, arrivé en France, et devenu un artiste mondial. Avec sa trompette à quatre pistons, inventée par son père Nassim Maalouf, il a su créer un style précise, mêlant musique arabe, jazz, pop et bien plus…

Lors de cette soirée du 26 juillet 2025 et dans le cadre de la 59e édition du Festival international de Carthage, il a livré une performance inspirée de son propre mariage avec la chanteuse Hiba Tawaji.

Chaque morceau racontait un instant de ce grand jour: la demande, les promesses, la fête, la danse... Tout y était, transformé en musique joyeuse et vivante.

 

Il était entouré de neuf musiciens: batteur, guitaristes, saxophoniste et cinq trompettistes. L’environnement était chaleureux, parfois festive, parfois plus doux et émotif.
 

Parce que la musique est aussi un rêve qui se partage, Ibrahim Maalouf a invité deux jeunes musiciens à le rejoindre sur scène. Il s’agissait de Mohamed et Sheherazade, tous deux issus de l’Académie Michael Angelo, qu’il a fondée pour transmettre sa passion de la trompette. Sous les applaudissements nourris du public, ils ont interprété à ses côtés un passage émouvant, symbolisant la transmission, l’espoir et le pouvoir fédérateur de la musique. Un moment fort, simple en apparence, mais profondément chargé de sens.


Mais le concert allait au-delà du divertissement. À travers ses mots simples et vrais, Maalouf a évoqué ses origines, son père, son enfance difficile, mais aussi son attachement à la paix. Il a parlé de Gaza avec émotion, disant: « Je ne fais pas de politique, mais je suis humain et papa. » Il a demandé au public d’éclairer la nuit avec leurs téléphones  pour envoyer un message d’espoir.


Un moment très fort fut l’hommage à Ziad Rahbani, artiste libanais disparu le jour même. Maalouf a repris “Saalouni Ennass” sous les applaudissements et les voix du public, très touché.

 

Et pour saluer la Tunisie, il a glissé un clin d’œil musical avec quelques notes de “Sidi Mansour”, créant une belle connexion avec les spectateurs.

Ce soir-là, Ibrahim Maalouf n’a pas seulement joué. Il a raconté, il a ému, il a rassemblé. Son concert à Carthage restera dans les mémoires comme un moment d’humanité pure, porté par la puissance simple et belle de la musique.





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