L’ouverture de la 56ème Edition du Festival International de Carthage par Abdelhamid Bouchnak avec sa comédie musicale inspirée de la série « Nouba » nommée « Ochag Eddonya » fut très émouvante avec la montée sur scène imprévue de la championne tenniswoman tunisienne Ons Jabeur où elle a été chaleureusement accueillie et longuement applaudie par ses fans téléspectateurs présents par milliers au théâtre romain de Carthage.
La Championne et finaliste du Grand Chelem à Wimbledon, après avoir été décorée par le Président de la République et la Cheffe du Gouvernement, est honorée ce soir par la Ministre des Affaires culturelles en présence du Ministre de la Jeunesse et du Sport.
Très émue, elle a fait des éloges pour le public tunisien et lui a promis d’autres victoires …
Sous l’hymne national et sous les flots d’applaudissement du public, Abdelhamid Bouchnak, vers 22 h, ouvre le bal à son public qui a impatiemment attendu, se reproduire en version live, sa comédie musicale « Ochag Eddonya »
« Ochag Eddonya » est un spectacle de Ramadan déjà connu par les téléspectateurs en deux séries 2019 et 2020.
Malgré que la comédie musicale ait connu des Ups and down ainsi que beaucoup d’improvisations spontanées de la part des comédiens sur scène, elle a réussi à maintenir ses spectateurs pendant 3h et ce ; sous les chants et les musiques populaires « le Mezoued » ; amours et nostalgies des années 90.
Le chant et la musique se succèdent, s’élèvent, se conjuguent et se marient quand Le ténor Lotfi Bouchnak arrive vêtu en noir, chachia rouge et mechmoum, avec sa voix élégante pour chanter ses chansons inédites. Etaient présents pour égayer le spectacle, des vedettes connues ou reconnues comme : Rim Riahi, Bahri Rahali, Aziz Jebali, Amira Chebli, Hela Ayadi, Chedli Arfaoui, Bilel Briki, Mhaddeb Rmili, Hichem Sallem, Tlili Gafsi, Salh Farzit, Hsine Mahnouch, Samir Loussif, Kafon et Abdelwahab Hannachi. Tous, ensemble, en duo ou en solo, ont excellé pour chauffer le public déjà en trance qui dance et chante sans relâche sous les youyous des femmes et les sifflements des hommes…
In Fine, le bilan est positif. Le spectacle se termine presque jusqu’à l’aube, le public s’est ressourcé de joie et de bonheur au point à estamper les pires moments de sa vie, les moments de stress et de détresse causés par la pandémie mondiale.
Tel est le public de Carthage, public de Ochag Eddonya, public amoureux de la vie.
Aysha Debbish