La reconnaissance faciale peut en être considérée comme une simple commodité technologique, une nouvelle façon de déverrouiller un smartphone, mais si elle est utilisée à des fins de sécurité et de sûreté, elle peut conduire à une société de surveillance.
Loin d’être une fiction, la surveillance des masses par caméra publique s’est déjà invitée dans le quotidien des Chinois.
À Shanghaï et Shenzen, elle permet ainsi d’identifier les piétons trop pressés qui traversent au feu rouge.
Aux Etats-Unis, l’utilisation du système de reconnaissance faciale commercialisé par Amazon depuis 2016 sous le nom de Rekognition fait depuis plusieurs mois polémique.
L’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) de Californie a en effet démontré que les polices de l’Oregon et d’Orlando utilisaient cet outil afin de reconnaître les visages de criminels parmi les vidéos de caméras de surveillance dispersées dans l’espace public.