Cette année, ils sont 105 médicaments , dont 92 sont commercialisés en France, sur la liste des médicaments qu’il vaudrait mieux écarter.
Troubles cognitifs : ginkgo biloba (Tanakan) Contre la claudication intermittente ischémique liée à une artériopathie : naftidrofuryl (Praxilèneou autre) Syndrome de la vessie douloureuse : le pentosane polysulfate (Elmiron) Contre la toux : pentoxyvérine (Vicks sirop pectoral 0,15 % et Clarix toux sèche pentoxyvérine 0,15 %) Anti-inflammatoire non stéroïdien :le ténoxicam (Tilcotil) Décongestionnant : la xylométazoline, Diarrhée : l’attapulgite (Actapulgite, ou en association dans Gastropulgite), la diosmectite (Smecta ou autre), l’hydrotalcite, (Rennieliquo), la montmorillonite beidellitique alias monmectite (Bedelix, ou en association dans Gelox) et le kaolin (en association dans Gastropax et Neutroses).
Des causes d'hospitalisations ou de risques qui auraient pu être évités Pour définir cette liste, Prescrire a effectué une étude qui s’est tenue sur neuf ans, de 2010 à 2019 avec une recherche documentaire méthodique et vérifiable, détermination de critères d’efficacité qui comptent pour les patients, hiérarchisation des données scientifiques selon la solidité des preuves, comparaison versus traitement de référence (s’il existe), prise en compte des effets indésirables et de leur part d'inconnues.