Un laboratoire militaire allemand avait déjà conclu à l'empoisonnement de l'opposant au Kremlin, âgé de 44 ans, par ce puissant agent neurotoxique. Une conclusion contestée par Moscou. Pour confirmer la thèse d'un usage du Novitchok, le gouvernement d'Angela Merkel avait donc "demandé à d'autres partenaires européens, à savoir la France et la Suède, de vérifier de manière indépendante les preuves allemandes", a expliqué le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert. Le Novitchok, un agent hautement toxique, avait déjà été utilisé contre l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille, Ioulia, en 2018 en Angleterre, selon les autorités britanniques. Considéré comme une arme chimique, le Novitchok se présente le plus souvent sous la forme d'une fine poudre susceptible de pénétrer les pores de la peau ou les voies respiratoires. La Convention sur l'interdiction des armes chimiques, signée en 1993, prévoit notamment "pour tous les Etats signataires de recevoir une assistance technique de l'OIAC". L'Organisation a ainsi "prélevé des échantillons de .Navalny et a pris les mesures nécessaires pour les faire analyser par les laboratoires de référence. En Suède, le laboratoire spécialisé dans les substances hautement toxiques de l'Agence suédoise de la recherche sur la Défense, basé à Umea, a analysé les échantillons.
Alexey Navalny: un empoisonnement conclu
Pression sur l'affaire alexey Navalny. Après l'Allemagne, des laboratoires français et suédois confirment que l'opposant russe AlexeyNavalny a bien été empoisonné au Novitchok.
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