Le bureau du Premier ministre Abiy Ahmed avait publié un communiqué défendant le barrage. Le plus grand d’Afrique, soulignant que l’Ethiopie était investie dans les négociations menées sous la médiation de l’Union africaine.
L’Egypte, dépendante des eaux du Nil pour environ 97% de son irrigation et de son eau potable, considère le barrage comme une menace “existentielle”.
Suite aux propos du président américain, le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Gedu Andargachew, a convoqué l’ambassadeur américain Michael Raynor, demandant à ce dernier de clarifier les propos de M. Trump sur ce sujet épidermique entre l’Ethiopie et ses voisins d’Egypte et du Soudan, situés en aval du barrage.
“L’incitation à la guerre entre l’Ethiopie et l’Egypte ne reflète ni le partenariat de long terme et l’alliance stratégique entre l’Ethiopie et les Etats-Unis, ni n’est acceptable au regard des lois internationales relatives aux relations entre Etats,” a déclaré M. Gedu dans un communiqué, après sa rencontre avec le diplomate.