Written by  Aysha Debbish Aoû 22, 2025 - 637 Views

La 5e édition du Festival International des Vidéos de Sensibilisation : Quand l’image devient un vecteur de citoyenneté et de développement durable

Au sein du siège de l’Union des Radiodiffusions des États Arabes que s’est tenue, le 18 Août dernier, la conférence de presse annonçant aux journalistes tunisiens et arabes la 5e édition du Festival International des Vidéos de Sensibilisation, qui se déroulera à Sousse du 29 au 31 août 2025, dans une ambiance à la fois artistique, culturelle et citoyenne, ouverte au grand public dans divers espaces de la ville.

Imaginé en 2019 par Walid Ben Hassan, passionné des technologies audiovisuelles et fondateur du festival et avec le soutien de Aymen Dardouri Directeur de la 5ème édition du festival et d’autres membres du bureau exécutif, le festival s’est affirmé, au fil des éditions, comme un espace où la jeunesse créative trouve une voix et une vitrine. Sa mission est claire : utiliser la puissance de la vidéo pour éveiller les consciences, provoquer l’émotion et stimuler l’action.

 

Une participation record : 60 pays, 184 vidéos, 90 sélectionnées

Cette année, l’édition connaît un véritable engouement avec 579 candidatures venues de 60 pays. Parmi elles, 90 vidéos ont été retenues : 16 œuvres tunisiennes et 74 internationales, toutes portées par des récits profondément humains. Ces créations reflètent des préoccupations universelles, de la préservation de l’environnement à la solidarité, de la lutte contre les inégalités à l’espoir d’un avenir commun.

Le festival s’articule autour de deux grandes compétitions :

  • La compétition nationale, « Tunisie touristique à travers l’objectif », valorise le patrimoine, la culture et les paysages de la Tunisie, vus à travers les yeux de ses jeunes talents.
  • La compétition internationale, « Une citoyenneté durable pour un monde en croissance », ouvre une réflexion collective sur les enjeux de notre temps et les valeurs universelles qui nous rassemblent.
 

La Sélection Nationale

  • “Fabriqué à Hanchir El Gasâa” de Jalal Eddine Faizi
  • “Tabarka, aujourd’hui et hier” de Achraf El-Bakri
  • “Aïnine El-Bilad” de Ayoub Mansour
  • “Dans le giron du silence” de Bassem Sehili
  • “Fi Simmak” de Thouraya Jellassi et Jawher Briki
  • “Sidi Ben Aïssa : un quartier encore vivant” de Rahma El Arbi
  • “Bouhajla, authenticité et patrimoine” de Sofiane Heni
  • “Dans les bras de l’or” de Chemseddine Ben Ahmed
  • “Avant que tombe la nuit” de Imed Zeraï
  • “Je reviens toujours à toi” de Fares Sahbani
  • “Une histoire d’amour” de Farah Sehili
  • “Tarchich” de Mohamed Sahraoui
  • “L’Olivier” de Mohamed Abdelssalam Boukari
  • “Carthagène” de Marouane Kharoubi
  • “Rachma” Mouaouia Bousetta
  • “EN PANNE” de Moataz Bellah El Ouni

 

La sélection Internationale

  • « El-Hogra » de Adel Guiga (Tunisie)
  • « Le Vide » de Fadwa Mansouri (Tunisie)
  • « Toiles d’araignée » de Farah Sehili (Tunisie)
  • « La bougie » de Mohamed Amine Manoubi (Tunisie)
  • « El Canete » de Mohamed Sahraoui (Tunisie)
  • « El Prof » de Moataz Bellah Ouni (Tunisie)
  • « Reflet » de Nesrine Chabbouh (Tunisie)
  • « Le testament » de Hichem Chihi (Tunisie)
  • « Goutte d’or » de Mohamed Bali (Tunisie)
  • « Dignité » de Leïla Zrelli (Tunisie)
  • « Milaf / ملف» de Mouhib Jemai (Tunisie)
  • « La petite Damas » de Najah Majdoub (Tunisie)
  • « Zahwo » de Rayen Ayari (Tunisie)
  • « Mim » de Islam Saidi (Tunisie)
  • « L’alternative » de Houcine Migri (Tunisie)
  • « L’origine prévaut » de Tahar Manoubi (Tunisie)
  • « Arjoun » de Bassem Sehili (Tunisie)
  • « Au Cœur des Étoiles » de Jawher Brik (Tunisie)
  • « Skarino » de Sami Ben Nasr (Tunisie)
  • « Amira » de Sofiane Zribi (Tunisie)
  • « El-Qarna » de Sofiane Heni (Tunisie)
  • « Je l’ai crue goutte… c’était une vie » de Chemseddine Ben Ahmed (Tunisie)
  • « Oxygène » de Bilal Moslim (Algérie)
  • « Thouraya » de Touria Farah Jelloul (Algérie)
  • « Beginning of the End / بداية النهاية » de Karim Sabraoui (Algérie)
  • « LIMITLESS » de Alaeddine Bentchikou (Algérie)
  • « El Soundouk akhtar El Watan » de Amine Aïbout (Algérie)
  • « Encre d’espoir » de Rafik Dalmi (Algérie)
  • « Conflit de crise » de Mohamed Islam Riyadi (Algérie)
  • « Hirfa » de Imad Hilali (Algérie)
  • « La grande famille » de Mohamed Nadir Briki (Algérie)
  • « STEP » de Hajar Hemlaoui (Algérie)
  • « La maladie cœliaque » de Hadaf Ahmed (Algérie)
  • « Back to the Roots » de Wassim Aboudi (Algérie)
  • « La voix de la faim » de Youssef Daroui (Algérie)
  • « La graine » de Ayman Hosni (Égypte)
  • « Vagues d’espoir » de Doaa Hafez El Baytar (Égypte)
  • « Pâle » de Cherif El Badawi (Égypte)
  • « Sahlabia Mahlabia » de Jamal Abdel Fattah Nefertari (Égypte)
  • « Incubus humain » de Abdallah Mohamed Ibrahim (Égypte)
  • « Petits cœurs » de Marwa El Sharqawi (Égypte)
  • « Smoked Beef » de Hadeel Yasser (Égypte)
  • « Image dans un miroir » de Ahmed Abdelalim Kacim (Égypte)
  • « Rêve perdu » de Oumaïma Sedraoui (Maroc)
  • « Cercle de la vie et de la mort» de Jawad Kharmich (Maroc)
  • « COMPREND MOI » de Abdelmounim Kassouh (Maroc)
  • « La détresse » de Hassan Amir Esseïd (Maroc)
  • « Le repentir » de Abdelghani El Mezrari (Maroc)
  • « Culture au quart » de Ahmed Salman Mezâel (Irak)
  • « The Soilto the Cellar ar Sub » de Idris Shekhzadeh (Irak)
  • « Tanas » de Ali Rissan (Irak)
  • « Feuille jaune » de Moustafa El Bayati (Irak)
  • « WISH » de Khaled Farajzadeh (Iran)
  • « Damas » de Meysam Babaei (Iran)
  • « THREAD » de Mehdi Mansour (Iran)
  • « L’Imprudence » de Abdou Allah Ali (Bahreïn)
  • « Moments » de Jamal El Ghilan (Bahreïn)
  • « L’Horizon d’espoir » de Agbo Priscille (Bénin)
  • « Quid d’un modèle de vie » de Sagbidi Midokpè Joseph Amitié (Bénin)
  • « Le pain de Youssef » de Amina Chaker (Danemark)
  • « Ombres de cendres » de Karim Khodhair (Danemark)
  • « Restes » de Bedour Chahadi (Syrie)
  • « Recommencer » de Abdallah El-Ghanem (Syrie)
  • « Citoyen de l’ombre » de Kouassi Rhiphat (Côte d’Ivoire)
  • « Passeport rouge » de Abda El Asadi (Pays-Bas)
  • « Sparrow » de Ammar Barakat (Australie)
  • « Les dernières gouttes d’eau » de Jassib Ennaïma (Suède)
  • « Les fous » de Hamini Beidari Yacouba (Niger)
  • « PLASTIC WHO ARE YOU » de Jinès Nana (Burkina Faso)
  • « Balle » de Khitam Esseïd (Oman)
  • « The Last Rooster » de Mahmoud Ahmed (France)
  • « Un seul pas » de Asil Atef (Libye)
  • « Amira » de Boubacar Ibrahim El Mami (Mauritanie)

 

L'objectifs du Festival :

  • Mettre en lumière les talents créatifs et offrir aux jeunes passionnés une scène où leurs idées prennent vie.
  • Stimuler la qualité et l’innovation dans les vidéos de sensibilisation, en transformant chaque message en source d’émotion et de réflexion.
  • Donner aux créateurs l’opportunité de faire connaître leurs œuvres, de partager leurs visions et de les inscrire dans un véritable parcours professionnel.
  • Célébrer la beauté des villes et des régions qui accueillent le festival, en faisant de l’art audiovisuel un vecteur de rayonnement culturel et touristique.
  • Réveiller chez le public l’amour des valeurs humaines universelles : solidarité, tolérance, fraternité et espoir.
  • Inspirer la jeunesse à s’engager, à innover et à produire des contenus positifs qui nourrissent la société et ouvrent des horizons d’avenir.
  • Faire de l’image un outil d’éducation, de sensibilisation et de transformation, au service d’un monde plus juste et plus humain.
 

Une programmation qui va au-delà des écrans


Le festival ne se vit pas uniquement dans les salles, mais au cœur même de la ville :

  • Projections sur écrans géants accessibles à tous,
  • Ateliers de formation à l’Institut supérieur des Beaux-Arts de Sousse,
  • Débats et rencontres,
  • Soirées artistiques et spectacles,
  • Cérémonie de clôture festive avec remise de prix.
  • Circuit touristique

 

Un jury d’exception

Placée sous la présidence du comédien tunisien Sleh Msaddek, la commission est composée des personnalités artistiques reconnues comme suit :
  • Kaouther El Bardi, actrice (Tunisie)
  • Yahia Mezahim, réalisateur (Algérie)
  • Nasreddine Ragam, réalisateur (Tunisie)
  • Ramadhan El Mezdawi, acteur (Libye)
Cette commission aura la responsabilité de distinguer les meilleures œuvres dans chaque catégorie.

Des prix financiers totalisant 20.000 dinars seront octroyés : 5.000, 3.000 et 2.000 dinars pour les trois premières places de chaque compétition, ainsi qu’une distinction du public via un vote en ligne.
 

Bien plus qu’un festival… une vision

Bien plus qu’un simple festival, cette initiative se positionne comme un carrefour de l’innovation sociale et culturelle, avec une dimension éducative et participative forte. Elle vise à faire de l’image un outil puissant de transformation sociale, à l’heure où le numérique offre des canaux inédits de sensibilisation et vise également à promouvoir à travers l’art, les Objectifs de Développement Durable, notamment l’éducation, la lutte contre les inégalités, la préservation de l’environnement, ou encore la valorisation du patrimoine local.

En conclusion, le Festival International des Vidéos de Sensibilisation confirme cette année encore sa vocation citoyenne et universelle, à travers une édition ambitieuse, inclusive et profondément humaine.

Sousse s’apprête à vibrer, du 29 au 31 août 2025 au rythme de dizaines de récits porteurs d’espoir, d'engagement et de changement.
 

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