la pollution atmosphérique, les additifs et les pesticides modifient l'expression des gènes et peuvent conduire à des maladies dites sociétales, comme l'obésité.
L'obésité est une maladie complexe dont la survenue est causée par de nombreux facteurs : génétiques, hormonaux, environnementaux, parcours de vie, etc.
Par conséquent, dans cette conception, une seule et unique stratégie ne peut venir à bout de cette pathologie.
Néanmoins, on peut imaginer plusieurs traitements combinés, certains ciblant la génétique.
la psychologie, comme le font déjà les nudges ou encore en ciblant l'environnement alimentaire structurel de nos villes.
Une étude, conduite par des chercheurs du Maryland :la désactivation d'un gène bien précis a permis de modifier drastiquement le comportement alimentaire et physique des rongeurs.
En effet, chez les souris dont le gène avait été désactivé, on pouvait constater une diminution de l'attrait et de la consommation d'aliments appétissants et gratifiants (dans le sens où ils stimulent particulièrement notre circuit de la récompense), et une augmentation de la « volonté » à faire de l'exercice.
Pourrait-on envisager un tel traitement chez l'être humain ?