Longtemps étudiés uniquement en tant qu'agents pathogènes de l'Homme, d'animaux d'élevage ou de plantes cultivées, ils présentent en fait une diversité bien plus grande.
Ce virus géant (découvert à Nouméa) montre une propriété jamais rencontrée : à distance, il rend poreuse ou non la membrane du noyau de l'amibe qu'il infecte.
Comme s'il ouvrait et fermait une porte. Nouméavirus, la saga des virus géants se poursuit.
Le laboratoire Information génomique et structurale (IGS), du CNRS, à Luminy, près de Marseille, frappe de nouveau avec cet organisme curieux.
Il n'est pas le plus grand mais ce parasite décroche un record de bizarrerie dans son mode de reproduction chez son hôte, une amibe.
la découverte inattendue de virus géants, aussi gros que des bactéries et très complexes.
C'était le Mimivirus en 2003 et depuis, la découverte d'autres, dans l'océan ou dans le pergélisol sibérien, notamment le plus grand de tous, Pandoravirus, atteignant 1 micron et portant 2.500 gènes (contre, respectivement, 0,1 et 8 pour le virus de la grippe).