Comme chez les Britanniques, celui-ci se caractérise par une mutation sur l’une de ses protéines, qui rendrait le virus plus agressif, dans la mesure où il contaminerait les cellules plus facilement.
Les chercheurs craignent qu’il ne réduise l’efficacité des vaccins.
Le Sars-Cov2 comme tous les virus, il mute. Cependant, si plusieurs milliers de mutations ont pu être observées depuis le début de la pandémie, deux attirent particulièrement l’attention des chercheurs.
nouvel ordre. l’Afrique du Sud fait face à un mutant du virus.
Un variant qui suscite de nombreuses interrogations, notamment dues au fait qu’il semble être plus agressif que la souche initiale avec un taux de contamination plus important et qu’il pourrait réduire l’efficacité des vaccins.
Un variant plus contagieux Ce variant sud-africain a été découvert en octobre, alors que le pays recensait environ 2 000 cas de contamination par jour.
Aujourd'hui, l'Afrique du Sud enregistre près de 20 000 nouveaux cas quotidiens.
Le 501.V2 représenterait, aujourd’hui, près de 90 % des infections. Tout comme celui observé au Royaume-Uni, le variant sud-africain se caractérise par une mutation sur la protéine Spike.
Celle-ci est la clé qui permet au virus de s’accrocher à nos cellules et d’y avoir accès.
Si les chercheurs n’ont pas remarqué une hausse de la mortalité directement liée à ce variant, ils ont pu observer que les patients ont une charge virale plus élevée, c-à-d qu’ils peuvent le transmettre plus facilement à leurs proches.
La variante 501.V2 présente des prélèvements de diagnostic de charges virales plus élevées ce qui peut la rendre plus transmissible via les aérosols produits pendant la respiration et la conversation", affirme le Dr Julian Tang, virologue et chercheur à l’université de Leicester.
En conséquence, la contamination étant plus aisée, on observe une hausse du nombre de décès, liés à la pandémie de coronavirus, mais aussi des admissions en réanimation. La mutation constatée est inquiétante, dans la mesure où la protéine concernée par la mutation correspond à celle que les vaccins ont ciblée afin d’apprendre à nos cellules à repérer le virus et à le combattre.
Le danger réside dans un supposé changement trop important de sa composition, qui pourrait remettre en cause l’efficacité des vaccins.