Elles sont capables de se renouveler et de produire différents types cellulaires pour réparer toutes sortes de tissus et d'organes endommagés.
Dans notre corps, on trouve des cellules souches partout : dans la peau, le foie, les muscles, le sang.
Elles participent au renouvellement des tissus. Par exemple, dans la moelle osseuse, en se multipliant, les cellules souches adultes donnent naissance à des cellules qui vont se différencier en cellules sanguines (globules blancs, plaquettes...).
L'avantage des cellules souches adultes, c'est que l'on peut les prélever directement sur le malade, les cultiver et les réinjecter.
Il n'y a pas de risque de rejet.
En revanche, elles sont "spécialisées".
Par exemple, une cellule souche de la moelle osseuse peut se différencier en cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et en plaquettes) mais elle ne peut pas se différencier en cellule cardiaque ou neuronale.
Les cellules souches issues de l'embryon humain n'ont pas cette limite. Elles sont dites totipotentes.
Elles ont effectivement une capacité de différenciation illimitée. En d'autres termes, elles peuvent aussi bien devenir des cellules du cerveau, des poumons, du foie etc.
Par ailleurs, elles sont beaucoup plus faciles à cultiver en laboratoire mais leur origine embryonnaire soulevant des questions éthiques, leur utilisation, en France, est limitée.
Elle est étroitement encadrée par l'Agence de la biomédecine qui autorise la réalisation de recherches à finalité thérapeutique, pour une durée maximale de cinq ans.
Une alternative existe, ce sont les cellules souches pluripotentes induites. Les chercheurs prélèvent des cellules souches adultes et leur font subir une sorte de cure de jouvence, une reprogrammation qui leur permet à nouveau de se multiplier pour donner naissance à n'importe quel type de cellules comme le ferait une cellule souche embryonnaire.
Pour le moment, ce type de cellules souches a été utilisé sur très peu de patients, notamment au Japon.
Ces travaux sont encore préliminaires.