Ces matériaux ont été extraits du sol, transportés, transformés et assemblés.
Chaque étape laisse derrière elle un air de désolation : destruction d’habitats, contamination de l’eau, colonisation, déchets toxiques, esclavage, émissions de gaz à effet de serre, guerres ; tout cela engendré par des multinationales et leur alliés dans le seul but de maximiser leur revenus.
Sachons que les matériaux utilisés pour la construction des technologies dites vertes sont les mêmes que ceux utilisés pour n’importe autre type de produits industriels, entre autres ciment et aluminium.
Personne ne fait du ciment en grande quantité sans utiliser de combustibles fossiles. Et l’aluminium ? L’extraction à elle seule est un cauchemar destructeur et toxique dont les écosystèmes riverains impactés ne se remettront pas. Les énergies renouvelables et technologies vertes d’aujourd’hui nous mèneront comme les autres à la destruction de la planète.
Ces technologies sont ancrées dans le même schéma destructeur qui a saccagé le monde ces dernières années. Les énergies renouvelables comme le solaire, l’éolien et le géothermal ne sont-elles pas bonnes pour l’environnement ? Non. La majorité de l’électricité générée par ces moyens de production est utilisée pour la fabrication de produits, l’extraction de matières premières et autres industries qui détruisent la planète.
Même si la production d’électricité avait un impact nul, ce n’est certainement pas le cas de la consommation.
Chaque appareil électrique fabriqué et assemblé laisse derrière lui des cicatrices irréversibles.
Des écosystèmes pleins de vie forêts, rivières, océans se retrouvent transformés en marchandises inertes.
La réduction d’émissions que les énergies renouvelables réalisent pourrait facilement être atteignable, à un coût bien plus bas, en améliorant l’efficacité des centrales à charbon, des habitations et des business existants.
Dans le contexte industriel actuel, cette approche se révèle bien plus sensée sur les plans économiques et écologiques.
Le fait que cette approche ne soit pas retenue nous prouve que l’industrie des renouvelables n’échappe malheureusement pas à la règle : elle n’est motivée que par le profit et ne profite qu’à ses investisseurs.
Les technologies renouvelables ont un certain impact, mais c’est toujours mieux que d’utiliser des combustibles fossiles, non ? Extraire des matériaux non-renouvelables Les envoyer à l’autre bout du monde Les transformer Appeler cela vert et durable Remplacer les énergies non-renouvelables par les énergies renouvelables, c’est comme remplacer un fusil par un pistolet : tous deux peuvent infliger des blessures mortelles ? La seule solution pour n’infliger aucun mal est de refuser les deux et de prendre une voie drastiquement différente.
Nous ne supportons ni l’utilisation de combustibles fossiles, ni les technologies aujourd’hui utilisées pour la prétendue production d’énergie verte.
Même si cette analogie reste sommaire, il est important de noter que dans certains cas l’utilisation de technologies vertes peut avoir un impact sur l’environnement plus important que l’utilisation équivalente de combustibles fossiles.
Plus de renouvelable ne veut pas forcément dire moins de non-renouvelable, ou moins d’émissions de C02.
La quantité d’énergie produite grâce aux renouvelables a augmenté, mais la quantité produite grâce aux non-renouvelables a également augmenté ! Aucune centrale au charbon ou à gaz n’a été démantelée grâce aux renouvelables.
25% de l’énergie consommée au niveau global est sous forme électrique, puisée du réseau ou de batteries.
Le reste provient directement de la combustion de pétrole, gaz ou autres dérivés. Même si toute l’électricité de la planète pouvait être produite sans générer aucune émission carbone, cela ne réduirait que de 25% le montant global des émissions.
Et même cela resterait insignifiant, vu la croissance rapide de la quantité d’énergie consommée au niveau mondial.