Depuis le milieu du XIXe siècle, la planète a gagné plus de 1°C.
Des chercheurs ont voulu déterminer quelle part de ce réchauffement était provoquée par les émissions de gaz à effet de serre des activités humaines et quelle part était liée aux forçages naturels , des facteurs naturels comme de grosses éruptions volcaniques ou les fluctuations du rayonnement solaire.
Les scientifiques ont donc passé des modèles climatiques différents pour simuler les changements de températures selon trois scénarios.
Dans le premier, les aérosols sont les seuls contributeurs au réchauffement, dans le deuxième, seuls sont considérés les forçages naturels, et dans le troisième les émissions de gaz à effet de serre sont prises en compte.
L'activité humaine a contribué au réchauffement à hauteur de 0,9 à 1,3°C, une estimation en adéquation avec le réchauffement actuel.
Les résultats montrent clairement que le réchauffement climatique est provoqué principalement par les humains .
L’accord de Paris de 2015 vise à maintenir le réchauffement de la planète au-dessous de + 2°C, si possible + 1,5°C.
Mais pour atteindre ce dernier objectif, il faudrait réduire les émissions de 7,6% par an entre 2020 et 2030, selon l’ONU.
Un chiffre similaire à la baisse mesurée en 2020 en raison de la pandémie de coronavirus.
Vu l’amplitude de l’estimation de ces chiffres, le réchauffement humain pourrait déjà être proche de la limite de 1,5°C .
Si le réchauffement se situe dans le bas de la fourchette, l’objectif de 1,5°C est toujours réalisable avec des réductions ambitieuses et rapides des émissions.